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Hier j'ai rencontré à l'anpe une conseillère de l'afpa (je vous rassure c'est pas pour vous parler de ma vie que je dis ça...) qui m'a fait pas mal réfléchir, à moment donné de la conversation elle me dit : « Je ne sais pas si il [Nicolas Sarkozy] a conscience de comment vivent les gens, choisir entre tel yaourt ou tel autre pour payer moins, lui si il veut un yaourt, je ne penses pas qu'il regarde le prix. » (comme quoi on peut faire autre chose que ne pas trouver du travail à l'anpe ^^) Est ce qu'elle disait ça comme ça où est ce qu'elle se faisait une idée précise du train de vie du président, je ne sais pas mais dans tous les cas sa remarque est légitime et on peut effectivement se demander si lorsqu'on possède tant de pouvoir et de responsabilité on ne perd pas de vue les plus basses évidences.

Je ne suis militant ni du PS ni de l'UMP et vous trouverez facilement des pro-sarko ou des anti-sarko, ce qui m'intéresse c'est voir comment notre chef d'état aborde la crise financière qui était déjà là et qui s'est amplifiée suite à l'effondrement du système américain; je crois pas qu'il me soit nécessaire d'avoir fait l'ENA pour dire que de toutes façon ça ne présage rien de bon pour nous, le constat est simple : l'économie de marché ne peut et ne doit pas tout réguler, cette énième crise est le signe évident que le système capitaliste ne nous sert pas, tant que nous serons sous son emprise, à ce point partisan, engagés et dépendant des fluctuations mondiales nous serons exposés à de tels « creux » dans notre développement. Persister dans cette voie c'est vouloir dompter un monstre installé depuis des décennies, qui a gangrainé chaques strates de la population et qui ne laissera rien ni personne lui dicter sa loi or c'est justement ce que propose Sarko en taxant, en investissant, en développant les armes pour tenter de maîtriser le monstre capitaliste (même s'il n'a pas défini clairement ces projets, le discours de toulon est une déclaration d'intention, pas un programme construit). Là je réagis nettement : pure follie. Toutes augmentations de nos dépenses se répercuterai inmanquablement sur un budget de l'état déjà pas brillant, il faudra donc rembourser nos emprunts, continuer à payer les coûts de fonctionnement et en plus financer les projets pharaoniques que veut enclencher notre président, le tout en faisant tampon avec les conséquences de la crise américaine ? Euh... c'est bien, on va pondre les tunes comment là ?? :o

On en revient à ce que je disais précédemment : le système capitaliste ne peut pas assumer les coûts des changements qui doivent être opérés; sans déconner ce système ne nous permet déjà pas d'équilibrer le budget de l'état qui reste déficitaire...

Donc sous couvert d'écologie « Les Français devront produire autrement, consommer différemment. Ils devront apprendre à faire constamment des efforts pour économiser les ressources rares qui ne peuvent plus être gaspillées. » (extrait du discours de toulon) on nous invite à faire encore des concessions, encore des sacrifices, encore des efforts, encore des économies. D'accord, mais les concessions, les sacrifices, les efforts et les économies que nous avons déjà consentis à faire, ils sont où ? Envolés, effacés ?

La récession est notre récompense pour avoir cru à ce système, nous laisserons nous duper encore une fois ?